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Le mariage et la famille 
Les valeurs familiales sont très importantes, par exemple le respect envers les personnes âgées est primordial, c'est les familles qui doivent se charger d'eux et c'est tout à fait naturel.Les jeunes ne quittent pas foyer familial pour des raisons banales. Si ils désirent quitter le domicile familial, c'est parce qu'ils sont des nouveaux mariées et qu'ils doivent former une famille. C'est la raison la plus courante.

Pour ce qui est de la condition de la femme au Liban, elle diverse d'une religion à l'autre. Du côté chrétien, la femme est très respectée. Elle est libre de faire ses choix et de travailler si elle le désire, par contre la plupart préfèrent s'occuper des enfants. Cependant, du côté musulman les femmes ne travaillent pas et elles sont moins libres dans leurs choix. Les normes sociales dépendent très largement de ce que la région prône.

Le mariage aux yeux des Libanais est un engagement très sérieux. Il s'agit d'une responsabilité pour la vie. Sur le territoire libanais, seul le mariage religieux est possible. Le mariage civil n'est pas légiféré car on suppose que les liens du mariage sont seulement divins et pas humains. Alors pour pouvoir faire un mariage civil, il faut voyager jusqu'en Chypre. Voici une autre preuve de l'influence profonde de la religion sur un aspect intime de la vie des Libanais.

Le mariage chrétien est encore coutume courante, le futur marié a pour obligation d'aller demander la main de la future mariée au père de cette dernière. Si jamais le père n'accepte pas l'union entre sa fille et son prétendant, il peut refuser qu'elle se marie. Quand cela se produit, la plupart du temps les jeunes femmes vont quand même se marier, par contre elle doit abandonner sa famille. Il y a encore quelques mariages arrangés, cependant ce n'est pas pratique courante dans les régions urbaines. Dans le cas de ces mariages, l'argent est souvent le motif premier car la famille de la fille vaut marier leur enfant dans une famille riche.

La fête de l'indépendance est certainement la plus importante car elle représente la fin de plusieurs années d'occupations étrangères des terres libanaises.

Quels sont les sujets de discussion à aborder avec des libanais?
La manière la plus commune de briser la glace est de poser des questions sur la ville ou le village d'origine de votre interlocuteur. L'humour est toujours le bienvenu, même au premier contact.

Les Libanais aiment donner une bonne impression en se montrant généreux (par exemple en payant l'addition dans un restaurant). Lorsque vous rendez visite à des Libanais à leur domicile pour la première fois, il est d'usage d'apporter des fleurs. Si vous êtes invité à un repas chez eux, offrez-leur des « Baklava » (gâteaux libanais), comme le veut la coutume.

Évitez de discuter de religion au premier contact. C'est un sujet très délicat au Liban. Nombre de personnes pensent que les différences religieuses ont été la cause de la guerre civile (1975 - 1990). Lorsque vous avez épuisé tous les sujets de conversation, vous pouvez parler de politique. Vous serez impressionné par la connaissance qu'ont les gens en général des affaires internationales. La politique intérieure est cependant un sujet délicat parce que le pays est divisé et rempli d'animosité entre les groupes politiques, les sectes religieuses etc. Gardez ces conversations intéressantes pour plus tard, quand vous le connaîtrez mieux.

Je ne recommanderais pas de manifester de la sympathie pour la Syrie (un sujet dangereux et source de division au Liban), ou pour l'état d'Israël et de sa politique (largement condamnée) ou de l'occupation américaine de l'Iraq. Ce sont des questions « interdites » dans les conversations et les réunions au premier contact.

Il est à la fois poli et courant de s'enquérir de la famille et de discuter de questions familiales. Ce sont là d'excellents sujets de conversation. Vos interlocuteurs libanais apprécieront beaucoup que vous demandiez des nouvelles des membres de leur famille.La vie au Liban, en effet, tourne autour de la famille.
 
Les phéniciens sont-ils les ancêtres des libanais ?
Depuis l'époque phénicienne, la région libanaise fut un foyer de refuge pour les personnes qui fuyaient les persécutions comme les juifs, les arméniens, les kurdes ... Donc, ethniquement nous ne pouvons pas nous considérer comme purement phénicien, mais si vous voulez symboliquement nos ancêtres sont phéniciens. 

Avant 1920 le Liban comprenait seulement le Mont-Liban. C'est un pays à majorité chrétienne avec une minorité de druze et une très petite minorité de chiite. En 1920, le patriarche du Mont Liban négocie avec les Français (la région était sous mandat français) et leur a demandé de donner les territoires de la Bekaa, le nord et le sud. Ces régions étaient à majorité musulmane, et le grand Liban est devenu moitié musulmane moitié chrétienne (57%). À l'époque, les chrétiens et les musulmans vivaient côte à côte sans conflit, sauf avec les Ottomans. Les problèmes avec les Ottomans ont poussé les libanais (principalement chrétien) à immigrer. La migration libanaise a donc commencé dans les années 1800.

Le Liban était un émirat semi-indépendante pendant l'occupation ottoman, la Syrie était une région, pas un pays.

Pourquoi le Grand Liban ?
Cette intégration a été voulu par le patriarcat maronite lorsque le Mont-Liban a été isolée de sa périphérie nourricière de la Bekka et de Akkar.

Est-ce que le Liban a été créé pour et par les chrétiens ?
Le Liban est multimillénaire. Mais la France a fait en sorte à ce que le Liban ait des institutions moderne pour faire sortir le Liban de l'histoire de l'empire ottoman de l'occupation, progressivement après la question d'orient qui devait protéger les minorités chrétiennes d'orient massacrés une fois par les druzes, d'autres fois par les turcs. On a fini par dire, il faut pour ces chrétiens des gouverneurs ottomans à l'époque mais chrétiens et progressivement on a évolué pour une république (les français faisaient des républiques et les anglais faisaient des monarchies)et en arrivant au Liban on a dit que faire pour équilibrer ce pays, les français ont trouvé que les chiites, les sunnites et les druzes ne peuvent pas entre eux accepter qu'il y ait un président musulman sunnite qui dirige un chiite ou un chiite qui dirige un sunnite ou un druze qui dirige. Les rivalités sont plus forte chez les musulmans d'où de ces rivalités est né un consensus que le président soit chrétien.

La constitution (élément écrit) stipule qu'il y a la parité dans le gouvernement entre chrétiens et musulmans. Le pacte orale veut que le président de la république doit être maronite, le premier ministre sunnite et le chef de l'assemblée chiite. Le chef de l'armée doit être maronite aussi.
Mais rien il n'y a rien dans les textes qui oblige à ce que le président soit chrétien.

Le Liban ne fonctionne pas par la démocratie du nombre, il y a la démocratie consensuelle voir communautaire.

Vu d'Europe, le système confessionnel qui régit le Liban peut paraître anti-démocratique mais, en l'état actuel, il constitue un moindre mal et le seul à même de protéger les libertés des chrétiens, ainsi que des autres citoyens puisque le Liban n'a pas de religion officielle et que toutes les communautés sont représentées dans les instances publiques. Or, cela n'est pas le cas ailleurs, même en Turquie où l'Etat « laïque » est entre les mains des seuls musulmans. Que la présidence de la République libanaise soit réservée à un maronite garantit aux chrétiens du pays du Cèdre qu'ils peuvent échapper à la dhimmitude.
 
Le Liban est laïc dans le sens où la constitution n'est pas liée à une religion précise, mais il y a une sorte de répartition de pouvoir politique entre les grandes communautés pour assurer un certain équilibre ou pour rassurer aussi les différentes communautés qu' aucune n'est exclue de la vie politique.